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in English, French La pandémie de coronavirus oblige les soignants en santé mentale à réinventer leur manière de travailler et à penser de nouveaux cadres thérapeutiques, les patients réagissant de manière singulière à cette situation extraordinaire. Sur un plan populationnel, les interventions envisagées (e.g. hotlines, soutien aux professionnels et aux équipes) doivent trouver un équilibre entre une « psychiatrisation » des vécus d’ordre existentiel et une banalisation des effets psychologiques d’une pandémie. Sur les plans institutionnel et politique, la psychiatrie peut conseiller les décideurs quant aux impacts psychologiques et à la communication.in English, French La sécurité des AINS, corticoïdes et antihypertenseurs agissant sur le système rénine-angiotensine lors d’infection à COVID-19 est mise en question. Les AINS pourraient interférer avec le processus de défense face à une infection virale ; ils sont donc plutôt à éviter. Les corticoïdes systémiques n’ont pas montré de bénéfice lors d’infections virales, y compris à d’autres coronavirus ; ils sont à éviter, sauf si prescrits pour une autre indication. Le rapport bénéfice/risque est en revanche clairement en faveur de la poursuite des corticostéroïdes inhalés chez les asthmatiques ou BPCO. Les IEC et les sartans modulent l’expression de l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2), récepteur pulmonaire du SARS-CoV-2. L’impact clinique de ces traitements sur l’infection à COVID-19 reste à préciser ; en attendant, ils sont à poursuivre.in English, French L’anosmie associée ou non à la dysgueusie semble être un symptôme fréquent en cas d’infection au SARS-CoV-2 responsable du COVID-19. Elle peut être le symptôme initial de la maladie ou rester isolée chez certains patients paucisymptomatiques. Dans l’attente de confirmations scientifiques et dans le contexte de pandémie actuelle, il semble primordial de considérer tout patient présentant une anosmie nouvelle comme étant infecté par le SARS-CoV-2 jusqu’à preuve du contraire. Ces patients devraient donc s’auto-isoler et rester attentifs à l’apparition des autres symptômes évocateurs de l’infection et/ou se faire tester. Les corticoïdes topiques et systémiques ainsi que les rinçages nasaux sont contre-indiqués. L’évolution naturelle de l’anosmie semble favorable dans la plupart des cas.in English, French L’épidémie actuelle d’infection par le SARS-CoV-2 pose de nouveaux défis dans la prise en charge des patients avec pathologies gastroentérologique ou hépatologique. Les consultations avec les patients atteints de maladies chroniques devraient se faire idéalement par télémédecine et les traitements administrés à domicile si possible. Ces derniers doivent être maintenus chez les sujets non infectés pour limiter le risque de décompensation de leur maladie de base. En cas d’infection avérée, on aura tendance à diminuer voire interrompre les traitements immunomodulateurs ou biologiques sauf si la maladie est en phase sévèrement active. Les examens endoscopiques électifs doivent être reportés. Les interventions urgentes doivent être effectuées en appliquant des mesures de protection adéquates.in English, French Au cours de la pandémie de COVID-19, nombre de spécialistes se questionnent sur les interactions du virus avec différents tissus et organes au-delà de l’atteinte pulmonaire. Pour diverses raisons, l’effervescence a aussi gagné le néphrologue. Ce bref article présente les différents aspects de l’interaction virus-rein, l’impact de la pandémie sur les activités néphrologiques et tente de répondre à quelques questions d’actualité.in English, French Les enfants sont sous-représentés durant la pandémie COVID-19 actuelle. Contrairement aux autres virus respiratoires, dans la majorité des clusters familiaux, ce sont les parents qui infectent les enfants. Les évidences cliniques chinoises et italiennes suggèrent que les enfants présentent souvent un tableau clinique peu sévère et qu’ils sont fréquemment asymptomatiques. selleck chemicals Notamment, les enfants présentent moins de fièvre, de toux et de pneumonies comparés aux adultes. Toutefois, plus de cas de pneumonies ont été reportés chez des enfants infectés par SARS-CoV-2 que chez ceux qui le sont par H1N1. Aucun cas de transmission verticale de SARS-CoV-2 n’a été démontré récemment.in English, French La majorité des patients COVID-19 hospitalisés ont plus de 70 ans et 50 % de ceux qui en décèdent ont plus de 83 ans. La clinique typique n’est pas toujours présente chez les personnes très âgées qui peuvent être et rester totalement asymptomatiques (dépistage contact) ou avoir des manifestations aspécifiques (baisse de l’état général, chutes, delirium, fatigue). Le frottis anal, qui minimise le risque d’exposition, peut s’avérer très utile en EMS lors de diarrhées. L’âge avancé est un marqueur de mauvais pronostic, mais devrait être pondéré à l’aide d’index pronostiques pour tenir compte de l’hétérogénéité de l’état de santé, fonctionnel et cognitif à l’âge avancé. Recueillir les souhaits de la personne et évaluer son espérance de vie restante permet d’anticiper les décisions de soins selon le niveau de tension du système de santé.in English, French La pandémie a impliqué une réorganisation des soins en rhumatologie pour limiter les déplacements des patients espacement des prises de sang, administration sous-cutanée des traitements, téléconsultations. Les patients traités par immunosuppresseurs sont reconnus comme vulnérables par les autorités et bénéficient des protections qui en découlent. Sous réserves du peu de données disponibles, il n’est pas constaté d’augmentation du risque de développer de formes graves de COVID-19 chez les patients souffrant de rhumatismes inflammatoires traités par immunosuppresseurs. Il existe ainsi un consensus pour recommander la poursuite de ces traitements pendant la pandémie. Leur arrêt n’est recommandé qu’en cas d’infection avérée à SARS-CoV-2, à l’exception de la prednisone, de l’hydroxychloroquine et de la sulfasalazine qui peuvent être poursuivis.